Résumé du premier test – effets de HydroFLOW K40 sur une culture d’algue verte (Dunaliella tertiolecta)
HydroFLOW – Etudes scientifiques
Objectifs: développement d’une méthode de lyse du phytoplancton marin riche en silice ou cellulose.
• Dans le cadre du projet européen SMS, nous développons un module automatisé capable de détecter des micro-algues toxiques en temps réel et in situ en milieu marin.
Ce module inclus la concentration et la lyse des cellules pour libérer le matériel génétique qui sera utilisé pour identifier spécifiquement les algues toxiques cibles. L’un de nos objectifs est de casser les cellules sans endommager le matériel génétique. Nous avons abordé des approches physiques, électriques et chimiques pour lyser les cellules.
• HydroFLOW propose une procédure intéressante basée sur la génération de champs électriques pour éliminer les cellules microbiennes. Ces champs électriques modifient l’état des charges électriques des surfaces, aboutissant à une modification des charges des membranes cellulaires et la polarisation des molécules d’eau autour de la cellule. Ces phénomènes physiques induisent une lyse cellulaire due entre autre à un choc osmotique.
• Afin de tester l’efficacité du procédé sur les cellules particulièrement résistantes, nous voulons tester expérimentalement le produit HydroFLOW K40 sur différentes espèces d’algues toxiques riches en cellulose ou en silice
• Nous concevrons des expériences pour quantifier le nombre de cellules algales au cours du temps d’exposition aux ondes émises par le produit et nous analyserons l’intégrité du matériel génétique libéré. Nous pourrons alors tirer les conclusions sur l’efficacité du produit dans l’utilisation particulière que nous souhaitons en faire.
MICROBIA ENVIRONNEMENT SAS, Observatoire Océanologique de Banyuls-sur-mer, representé by Mme Carmem-Lara de Oliveira MANES, R&D director.
Objectifs: Tests préliminaires des effets du K40 sur les micro-algues (5 pages)
TEST 1: effets de HydroFLOW K40 sur une culture d’algue verte (Dunaliella tertiolecta)
Une culture de l’algue verte Dunaliella tertiolecta a été distribuée à volume égal et de façon homogène dans deux flacons, le premier servant de contrôle négatif et le second soumis à la technologie HydroFLOW K40. La culture du flacon N°2 a circulé à l’aide d’une pompe péristaltique à travers le K40 pendant différentes durées de temps : 10, 20, 30, 60 ou 120 minutes .
Des observations en microscopie n’ont montré aucun changement morphologique des cellules qui étaient vivantes et bien actives. Les cultures des flacons N°1 et N°2 ont été placées dans un incubateur à 20°C sous un cycle de 12h de jour et 12h de nuit. Au bout d’une semaine, les cultures ont montré des différences notables de développement: la culture contrôle N°1, non soumise à l’action de l’HydroFLOW K40, était bien verte et bien dense alors que la culture N°2 n’avait pas poussé et montrait des signes de déclin.
Les conclusions préliminaires de cette expérience sont que la technologie HydroFLOW K40 inflige un dommage cellulaire qui inhibe ou limite la prolifération cellulaire.
TEST 2: effets de HydroFLOW K40 sur deux cultures de micro-algues toxiques marines (Dinoflagellés Alexandrium et Lingulodinium)
La technologie HydroFLOW K40 a été testée sur deux autres cultures de micro-algues marines toxiques. Les cultures ont été distribuées de façon homogène et égale dans deux flacons : un flacon contrôle non soumis à la technologie et un flacon expérimental soumis à la technologie (figures 4 et 5). Les cultures expérimentales ont été exposées à l’HydroFLOW K40 par recirculation à l’aide d’une pompe péristaltique pendant 30 minutes (figures 6 et 7). Les observations au microscope n’ont là aussi révélé aucun changement morphologique ou d’activité des cellules.
Les cultures ont été concentrées et les cellules ont été lysées pour extraire et purifier leur matériel génétique.
La culture d’Alexandrium soumise à la technologie HydroFLOW a fourni une grande quantité de matériel génétique. La culture de Lingulodinium a également abouti à une quantité significative de matériel génétique mais en quantité moindre.
Les conclusions préliminaires montrent que la technologie HydroFLOW a une action qui diffère en fonction des micro-algues présentes et qu’elle est potentiellement capable de fragiliser les cellules favorisant la libération voire la dégradation du matériel génétique essentiel à la multiplication des cellules. Des expérimentations supplémentaires seront nécessaires pour évaluer l’impact de la technologie HydroFLOW sur l’intégrité du matériel génétique de micro-algues variées.
La suite à venir avec le test à partir d’un HydroFLOW de gamme I donc beaucoup plus puissant …..